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" K " The man of the north station basements

  • François Dvorak
  • 29 juin 2016
  • 4 min de lecture

( I in the basements )

For this second comment I would like to speak to you of "K", a Tunisian refugee of around thirty years which I met in winter, 2010 while I was still in studies of photography at the school ESA 75 (Brussels). At that time our professors asked us to surpass ourselves and I had get acquainted of "K" while I looked for to make make a report on the "illegal" workers in Belgium. Seen the challenge asked by the teachers, I suggested him going to sleep some times where he squatted, I thought that it was a house, association, reception center, … not not, "k" squatted in basements under the station of the North …

I shall never can forgotten this experience! I worked half-time in a supermarket of lux where the clientele of the store consisted of the richest class of our society. I left of over there with an enormous overnight bag with blankets and carton boxes (for the mattress) and that during two weeks I squatted in basements by temperatures much lower than zero degree.

Imagined you under the city in a sort of accessible cellar having seen crossed a broken up railing, a thirty meter tunnel which grounds is covered with filth for you installed in an immense room where the only light which indicates to you or you are is the one coming from some candles dish warmer ( an almost total darkness) we manage hardly to guess the walls of red bricks and the blackness gives the impression to you of being in an endless room.

The cold and the humidity paralyze you even under several carton mattress and covers, above you the metallic noise of the trains which cross above you till more than one hour then nothing more, more visual marks, more mark hearing, the total nothingness. It was an exceptional experience and a beautiful friendship, we ate, discussed and amused till the end of life of the candle and every day, I left at the school to develop and to make the day editions before, then went to work for the rich then I spent evening with refugees under the city in conditions just crazy.

With some activists we opened a squat and I managed to dissuade "K" and one of these friends to come to sleep over there but it is short-lived because we were dislodged by the police … I returned under the station of the North several times but I have never found this incredible person … There is one of the the most striking people of my photographer's life and I do not in the daytime discourage to recross him in Brussels or in Tunisia!

Pour ce second post j’aimerais vous parler de « K », un réfugié tunisien d’une trentaine d’années que j’ai rencontré en hiver 2010 alors que j’étais encore en études de photographie à l’école ESA Le 75 (Bruxelles).

A cette époque nos professeurs nous demandaient de nous surpasser et j’avais fais la connaissances de « K » alors que je recherchais à faire à faire un reportage sur les travailleurs « illégaux » en Belgique.

Vu le défi demandé par les enseignants, Je lui ai proposé d’aller dormir quelques temps là où il squattait, je pensais que c’était une maison, association, centre d’accueil,… non non, « k » squattait dans les sous-sols sous la gare du nord…

Je ne pourrai jamais oublié cette expérience ! Je travaillais à mi-temps dans un supermarché de lux où la clientèle du magasin était composée de la classe la plus riche de notre société.

Je partais de là-bas avec un énorme sac de voyage avec des couvertures et des cartons (pour le matelas) et que pendant deux semaines j’ai squatté les sous-sols par des températures bien inférieurs à zéro degré.

Imaginé vous sous la ville dans une espèce de cave accessible après voir traversé une grille défoncée, un tunnel de trente mètres dont le sols est couvert d’immondices pour vous installé dans une immense salle où la seule lumière qui vous indique ou vous êtes est celle venant de quelques bougies chauffe-plat (une obscurité presque totale) on arrive à peine à deviner les murs de briques rouges et la noirceur vous donne l’impression d’être dans une pièce sans fin.

Le froid et l’humidité vous tétanisent même sous plusieurs couches de cartons et couvertures, au dessus de vous le bruit métallique des trains qui passent au dessus de vous jusqu’à plus d’une heure puis plus rien, plus de repères visuels, plus de repère auditifs, le néant total.

Ce fut une expérience hors normes et une belle amitié, nous mangions, discutions et amusions jusqu'à la fin de vie des bougie et chaque jour, je partais à l’école développer et faire les tirages de jour avant, puis partais travailler pour les riches puis je passais le soirée avec des réfugiés sous la ville dans des conditions juste dingues.

Avec plusieurs activistes nous avons ouvert un squat et j’ai réussi à dissuader « K » et un de ces amis à venir dormir là-bas mais ce fût de courte durée car nous avons été délogé par la police…

Je suis retourné sous la gare du nord plusieurs fois mais je n’ai jamais retrouvé cette incroyable personne…

Il reste l’une des personnes les plus marquantes de ma vie de photographe et je ne désespère pas d’un jour le recroiser à Bruxelles ou en Tunisie !


 
 
 
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